Publié le 9 août 2021, le 6ème rapport du GIEC (aussi appelé AR6) comporte 3 949 pages, a mobilisé plus de 14 000 experts, nécessité 7 années de travail et toutes les lignes ont été validées par les 195 États membres de l'ONU. En matière de fiabilité, il n'existe pas de source hiérarchiquement supérieure. Ses conclusions sont indiscutables.
Le rapport est également composé d'un résumé de 42 pages - le Summary for Policymakers (SPM) - qui permet à tout un chacun de s'approprier et comprendre les analyses et résultats avancés dans le rapport.
Cette synthèse représente une mine d'informations et d'arguments, très utiles en société quand il s'agit de combattre les idées reçues. Revue de cette arme de persuasion massive, à consommer et emporter avec vous. Sans modération.
Difficulté de lecture : ⭐ (très facile à comprendre)
Temps de lecture : 6 minutes
Résumé de l'article
Le 9 août 2021, le Groupement Intergouvernemental d'experts sur l'Évolution du Climat rendait son 6ème rapport. Une arme de persuasion massive qui vient d'être mise à votre disposition. Si le réchauffement climatique est indéniable. À moins d'être très informé.e et / ou de posséder un bagage scientifique certain. Il est toujours difficile de répondre aux allégations du type :
"Le réchauffement climatique n'est pas dû à l'homme"
"Ce n'est pas la première fois que la planète se réchauffe"
"On ne va pas faire tout un cinéma pour 2 degrés en plus"
😤😤
C'est là toute la magie de ce rapport. Irréfutable, validé par la communauté scientifique et considéré comme fiable par les gouvernements il vous permettra de sortir en société des phrases comme celle-ci :
"Le dérèglement climatique, pas une certitude ? As-tu pris connaissance du dernier rapport du GIEC validé par les 195 États membres de l'ONU, rédigé par plus de 14 000 experts, pendant près de 7 ans, qui affirme qu'il est désormais INDICUSTABLE que la terre se réchauffe à CAUSE de l'homme et que les catastrophes climatiques récentes sont liées à ce réchauffement ?"
Tour d'horizon du dernier rapport du GIEC.
Quand a été créé le GIEC ?
Au début des années 1980, les scientifiques commencent à alerter les politiques sur la concentration anormalement élevée de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Et les effets potentiels sur la température de la Terre. C'est à ce moment que naît l'idée du GIEC. Le Groupement d'Experts intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) a été créé en 1988 par les Etats membres de l'ONU à la demande du G7 (les 7 plus grandes puissances mondiales). Quasiment tous les pays du monde sont adhérents au GIEC. L'objectif ? Fournir aux gouvernements des éléments scientifiques fiables vis-à-vis du climat, en accordant autant d'importance aux méthodes utilisées pour obtenir les résultats que les résultats eux-mêmes.
C'est ici que réside son originalité. En faisant collaborer la communauté scientifique avec les gouvernements... Il est à la fois reconnu comme crédible par les scientifiques ET les politiques. Le GIEC se divise en trois groupes de travail. Le premier groupe évalue les aspects scientifiques du système climatique et les variations climatiques passées ou à venir. C'est ce groupe qui a publié la première partie du rapport en août. Le second groupe étudie la vulnérabilité des systèmes socio économiques et naturels face au dérèglement climatique. Mais aussi les conséquences positives et négatives de ces changements et nos capacités à s'y adapter. Le troisième groupe évalue les possibilités pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les changements climatiques.
Comment sont choisis les membres du GIEC ?
Pour chacun des trois groupes de travail, des centaines d'auteur sont sélectionnés partout dans le monde pour leurs capacités et leur renommée scientifiques. Ce ne sont donc pas moins de 234 autrices et auteurs qui se sont occupés de rédiger le rapport de cette année. Un travail totalement bénévole.
Quel est le rôle du GIEC ?
Sur son site officiel, l'organisation annonce que... "les évaluations du GIEC fournissent aux gouvernements, à tous les niveaux, des éléments scientifiques sur lesquels ils peuvent s’appuyer pour élaborer des politiques dans le domaine du climat". Le GIEC compte 195 Etats membres et un bureau de direction composé de 34 scientifiques, qui sélectionne des experts indépendants dont les travaux seront analysés et synthétisés dans les rapports du GIEC. Les rapports se déclinent en 3 temps : analyse des causes, analyse des effets et analyse des solutions. Le GIEC ne produit pas d'analyses scientifiques. Il produit des rapports de synthèse à partir des données scientifiques existantes. Sa valeur ajoutée réside notamment dans la sélection et la méthode d'analyse de ces données. L'objectif de ces rapports, créer un socle commun. Une base de discussion reconnue par tous. Le GIEC ne doit pas être confondu avec la COP. Le GIEC est un organe scientifique et non politique. Aucune décision politique n'est prise, à l'inverse de la COP où des actions sont décidées.
Qu'est-ce que le rapport du GIEC ?
Le 9 août 2021, le GIEC vient de publier un nouveau rapport sur le climat. Le rapport AR6. Ce rapport aura nécessité sept années de travail. Pourquoi est-ce si long ? Déjà parce que la littérature scientifique sur le sujet est titanesque, pas moins de 14 000 documents. Après examen et synthèse des documents à leur disposition, une première version du rapport est rédigée par les auteurs. Puis un examen de cette version par des experts sur le sujet est mené. Ensuite, une deuxième version est rédigée et ainsi de suite jusqu'à la version finale. Le rapport est enfin synthétisé en une quarantaine de pages pour les décideurs. Chaque ligne et chaque mot sont votés lors d'une séance plénière par les Etats membres de l'ONU.
Pour ce rapport, alors que les accords de Paris (COP21) visaient à limiter le réchauffement climatique à +1,5° C en 2100, le GIEC estime qu'au rythme actuel, ce seuil sera atteint entre 2030 et 2040.
Que dit le dernier rapport du GIEC (2021) ?
Idée reçue #1 : Les activités humaines n'influencent pas le climat !
C'est faux. Le rapport du GIEC débute par l'affirmation suivante : "Nous pouvons désormais affirmer sans aucun doute que l'influence des activités d'origine humaines a réchauffé l'atmosphère, les océans et les terres. C'est indiscutable". (Affirmation traduite de l'anglais, en p.6 du rapport). Pour l'affirmer, les experts du GIEC ont étudié la corrélation entre la hausse de concentration des gaz à effet de serre (GES) depuis 1750 dans l'atmosphère liée à l'activité humaine et la hausse des températures à la surface de la Terre. Le GIEC estime que les activités humaines ont augmenté la température moyenne de +1,07° C entre la décennie 2010 - 2019 et la période 1850 - 1900.
IR #2 : La Terre se réchauffe naturellement toute seule !
Cette affirmation est vraie. En revanche, la Terre ne s'est jamais réchauffée à un rythme aussi élevé qu'au cours des 150 dernières années. Des changements très rapides sur des périodes extrêmement courtes. Les scientifiques affirment que 100% du réchauffement climatique actuel est dû aux activités humaines. C'est un fait établi et sans équivoque. Certains événements climatiques extrêmes auraient été impossibles sans le réchauffement climatique. Comme la vague de chaleur en Sibérie en 2020 ou la canicule en Asie en 2016. Ici, un simple graphique permet de mettre tout le monde d'accord. Le réchauffement observé depuis 1850 nous rapproche de températures que nous n'avons plus connues depuis 100 000 ans.
IR #3 : Un peu plus de CO2 dans l'atmosphère, et alors !
En 2019, les concentrations en CO2 dans l'atmosphère ont atteint un niveau jamais observé depuis plus de 2 millions d'années. Dépassant la barre symbolique de 420 ppm (parties par million). Soit 0,4g de CO2 par kg d'air. Contre 280ppm en 1850. Il y a 2 millions d'années ces concentrations en CO2 étaient observées à l'ère du Pilocène. Une ère où l'humain n'existait pas encore, où il n'y avait pas de calotte glacière et où les océans étaient plus hauts d'au moins 10 mètres par rapport aux niveaux actuels.
IR #4 : Les effets du réchauffement climatique, c'est pour 2050 !
C'est l'une des nouveautés majeures du rapport AR6 par rapport aux autres rapports de 2013, 2007 ou 2001. Selon les experts du GIEC, le changement climatique lié aux activités humaines est déjà à l'origine de phénomènes météorologiques extrêmes un peu partout sur la planète. La fréquence des vagues de chaleur, incendies, précipitations et autres cyclones a augmenté depuis AR5 (2013).
IR #5 : Les inondations, incendies et tempêtes existaient déjà avant !
Vrai, mais selon les experts du GIEC, il est presque certain que l'accumulation d'événements météorologiques extrêmes depuis 1950 est due au réchauffement climatique, et donc à l'effet des activités humaines. C'est ce qu'on appelle l'attribution. Il s'agit de la branche de la climatologie qui étudie et quantifie les mécanismes par lesquels le réchauffement climatique et donc les activités humaines conduisent au changement climatique. Par ailleurs, sans pouvoir l'affirmer avec certitude, le rapport avance qu'il est très probable que les récents ouragans soient liés au réchauffement climatique.
IR #6 : Nous avons le temps, +2°C d'ici la fin du siècle si nous n'agissons pas !
Selon les dernières projections du GIEC, en conservant une croissance des émissions de GES similaire aux années précédentes, la température à la surface de la Terre pourrait atteindre 3°C d'ici la fin du siècle. Pour rappel, les accords de Paris visaient à limiter le réchauffement climatique à +1,5°C d'ici 2100.
IR #7 : De toutes façons, il est trop tard pour agir !
Les experts du GIEC tirent 5 scénarios prédisant l'évolution de la concentration en GES dans l'atmosphère. Allant de SSP1 à SSP5 (SSP pour Shared Socioeconomic Pathways - comprenez chemins empruntés par nos économies). Le pire scénario (SSP5) fait ressortir une augmentation de la température moyenne de +4,5°C d'ici 2100. Le plus optimiste une hausse de +1,4°C. Attendez, +1,4°C cela voudrait dire que les accords de Paris (COP21) seraient respectés ? Oui ! Ce qui est d'autant plus encourageant dans ce scénario est que la température devrait d'abord dépasser le seuil symbolique de +1,5°C en 2050 avant de retomber sous cette barre d'ici la fin du siècle. Dans le tableau ci-après, vous pouvez voir que dans le scénario SSP1 la température redescend à +1,4°C en 2100.
Si la première partie du rapport ne porte pas sur les solutions (il faudra attendre début 2022 pour avoir la troisième partie), les climatologues rappellent tout de même que le plus important reste la réduction rapide et drastique des émissions de gaz à effet de serre. Cela permettra d'arrêter le réchauffement et de stabiliser les températures.
Voilà une liste de quelques actions évidentes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre :
- Accélérer la transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables;
- Améliorer la gestion des déchets;
- Améliorer l’efficacité énergétique;
- Encourager les petites exploitations mixtes au lieu des monocultures géantes, réduire l’échelle de l’élevage industriel et encourager des modes de vie plus sains;
- Améliorer la consommation durable.
IR #8 : Quelques degrés de plus ça ne change pas grand chose !
Saviez-vous à quoi ressemblait la Terre lorsqu'il faisait 5 degrés de moins qu'aujourd'hui il y a plusieurs centaines de milliers d'années ? Le niveau des mers était inférieur de 100 mètres, on pouvait aller en Angleterre à pied et les pays Nordiques étaient recouverts de glace ! Quelques degrés de plus ou de moins, en matière d'équilibre de la biosphère cela a toute son importance !
IR #9 : +4,5°C dans le pire des cas ? 35°C au lieu de 30°C en été, on va survivre !
C'est la confusion la plus fréquente quand il s'agit de dérèglement climatique. Confondre météo et climat. Lorsque les experts du GIEC évoquent un réchauffement de +4,0° dans le scénario SSP5 cela ne veut pas dire +4,0° uniformément toute l'année. C'est une moyenne. Dans les faits, cela se matérialise par des événements météorologiques extrêmes. Les tableaux ci-dessous sont intéressants à conserver à portée de main. Dans un monde à +4,0° degré les canicules qui interviennent normalement une fois tous les 10 ans interviendraient... 9,4 fois tous les 10 ans. soit quasiment chaque année !
IR #10 : Tu sais en 1976 la canicule existait déjà !
Reprenez l'idée reçue #9. Oui ces événements existaient déjà mais ils n'étaient pas aussi fréquents qu'aujourd'hui. Le tableau ci-dessus est très utile pour débattre. Ou sinon, apprenez ces phrases par cœur : Dans un monde à +4.0°C...
- Le risque de canicule est 9,4 fois plus élevé qu'avec un réchauffement à +1,0°C
- Le risque d'innondation est 2,7 fois plus élevé...
- Le risque de sécheresse est 4,1 fois plus élevé...
IR #11 : Les océans et les forêts absorberont le CO2 !
Malheureusement, les conclusions du GIEC sont formelles. Plus il y a de CO2 dans l'atmosphère, moins les puits de carbone sont efficaces pour capter le CO2. Un puits de carbone est un réservoir qui stocke le carbone, par un mécanisme naturel ou artificiel. Les principaux puits de carbone sont les océans et certains milieux continentaux (forêts, tourbières, etc.). Aujourd'hui les puits de carbone captent environ 70% du CO2, mais pourraient ne capter que 38% dans le scénario SSP5.
IR #12 : Laisse moi tranquille, rien n'est irréversible !
Ici encore, c'est faux. Les conclusions du GIEC montrent que certains changements sont d'ores et déjà irréversibles pour la planète, pendant des siècles ou des millénaires. Comme la fonte du permafrost ou des glaciers ou l'acidification des océans entraînant des conséquences majeures sur la vie marine. Malgré tout, certains changements pourraient être ralentis et d'autres arrêtés en limitant le réchauffement climatique.
IR #13 : Pour contenir le réchauffement climatique, nous pouvons y aller en douceur.
C'est l'idée reçue la plus commune et la plus dangereuse de notre époque. S'il n'est pas trop tard pour respecter les accords de Paris et limiter les effets du dérèglement climatique, les États doivent mettre en place des mesures drastiques dès MAINTENANT. Dans tous les scénarios d'émissions (sauf le plus optimiste), le seuil de +1,5°C sera dépassé très bientôt, entre 2021 et 2040. Selon les projections du GIEC, il faudrait atteindre la neutralité carbone le plus rapidement possible, et ceci avant 2050. C'est-à-dire, émettre autant de CO2 dans l'atmosphère que la Terre est capable d'en absorber. Sachant que les émissions de CO2 augmentent d'année en année depuis 1850, il faut viser un changement radical de nos modes de vie !
Le point positif dans tout ça, c'est que les scientifiques s'accordent pour dire que si la neutralité carbone est atteinte, le réchauffement climatique devrait s'arrêter. Attention toutefois. Cela ne signifie pas pour autant qu'il s'arrêterait du jour au lendemain. Il faudrait encore attendre quelques années.
IR #14 : Les courants marins vont s'inverser, comme dans le jour d'après.
Non. Du moins pas d'ici la fin du siècle. Les théories comme quoi la terre pourrait s'arrêter de tourner du jour au lendemain sont fausses.
IR #15 : Toutes les régions du monde ne sont pas touchées !
C'est faux. Avec la poursuite du réchauffement climatique, chaque région du monde pourrait subir des événements climatiques extrêmes (ouragans, vagues de chaleur, etc.). Il est même possible que ces phénomènes se produisent de façon combinée, c'est-à-dire en même temps, avec de nombreuses conséquences très variées. Bien sûr, les conséquences du réchauffement climatique ne seront pas les mêmes selon où vous vous situerez dans le monde.
IR #16 : On a encore de la marge avant de devoir diminuer nos émissions !
Encore une fois, c'est faux. Notre budget carbone est plus faible que ce que le GIEC avait annoncé préalablement en 2018. Le budget carbone est, de façon simplifiée, la quantité de CO2 que l'on peut encore émettre avant d'atteindre un objectif de réchauffement. Pour faire simple, il reste 440 GT (giga tonnes) de CO2 à émettre à compter de 2020 si on veut avoir une chance sur deux de limiter le réchauffement à +1,5°C. Le problème, c'est que rien qu'en 2019, ce ne sont pas moins de 40 GT de CO2 qui ont été émises. Si on continue ainsi, notre budget carbone sera épuisé dans les années 2030.
IR #17 : Rien n'est certain quant aux affirmations des auteurs du rapport !
Même si l'on peut toujours fermer les yeux ou regarder ailleurs pour nier l'évidence, il semble clair que ce rapport du GIEC est on ne peut plus fiable. Résultat d'un travail colossal, sa première version a reçu pas moins de 23 462 commentaires de 750 experts. Tandis que la seconde version a été révisée par 1 279 experts pour un total de 51 387 commentaires ! Le travail s'est basé sur plus de 14 000 articles scientifiques. Une bibliographie conséquente pour des conclusions les plus précises.
IR #18 : Après +1,5°C, les changements seront minimes.
Des changements climatiques brusques et parfois irréversibles ont plus de chance d'arriver au fur et à mesure qu'on se rapproche de la limite des +1,5°C. C'est ce qu'on appelle des points de bascule, ou points de rupture. Chaque dixième de degré compte ! Si un point de basculement est passé, d'autres points de rupture ont alors plus de chance d'être franchis à leur tour. Comme le dégel du permafrost ou la fonte des calottes glaciaires. Les spécialistes préviennent : « plus nous dépassons 1,5°C, plus notre avenir sera imprévisible et les dangers importants. ».
IR #19 : La technologie nous sauvera.
L'objectif de neutralité carbone à atteindre en 2050 pour l'Europe résulte d'une approche aujourd'hui assez naïve. Les technologies d'élimination du CO2 ont des effets secondaires puisqu'elles font appel à des superficies souvent trop importantes et demandent beaucoup d'énergie. La réduction rapide et importante des émissions reste la solution la plus appropriée. Aucune technologie ne pourra donc se substituer à une forte diminution.
IR #20 : Si on limite les émissions de CO2, c'est bon !
Malheureusement non. Il existe d'autres gaz à effet de serre dont on parle moins. Le protoxyde d'azote ou le méthane par exemple. La concentration en méthane dépasse actuellement les limites sûres du rapport du GIEC de 2013. Certains scientifiques affirment que le pouvoir réchauffant du méthane est plus important que ce qui a été affirmé dans ce même rapport. Aujourd'hui, le méthane est responsable d'un quart du réchauffement climatique. Il est majoritairement émis dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage, des déchets mais aussi dans la production du gaz de schiste nord américain.
Conversez ces réponses bien au chaud avec vous, et utilisez-les à bon escient lorsque vous êtes confronté à une discussion qui porte sur le climat ! Vous pourrez prouver à certains que la réalité n'est pas si évidente qu'il n'y paraît et que même si "nous n'allons pas tous mourir", il faut voir que notre avenir climatique est entre nos mains. C'est par une prise de conscience collective que des mesures drastiques et durables pourront permettre de réduire nos émissions. Alors, à vous de jouer ! Si vous êtes intéressé.e par l'évolution du climat ces dernières années, nous vous conseillons de lire le résumé du rapport du GIEC (une quarantaine de pages). Libre à vous de comprendre plus en détail. Enfin, pour vous rendre compte de l'impact de vos actions du quotidien sur vos émissions de gaz à effet de serre, vous pouvez simuler votre empreinte carbone. Nous vous expliquons également ce qu'est l'empreinte carbone au sein d'un article dédié.
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